traduit de l’italien par Sonia Fanuele
mise en espace Maria Cristina Mastrangeli
avec Paul Chevillard, Sophie Gubri, Lucienne Hamon, Alissa Lumelsky, Andrea Retz-Rouyet, Richard Sammel
Théâtre de la Bonne Graine (Paris 11ème), mai 1998, dans le cadre d’une saison de présentation de textes contemporains italiens, voulue par Ghigo de Chiara, Mario Moretti et Huguette Hatem, avec le soutien de Centre Textes et de Jek Production.
Un extrait a été présenté à la Comédie des Champs-Élysées lors de la remise du prix SIAE pour le théâtre italien contemporain édition 1997-1998 à Sonia Fanuele pour sa traduction.
Peu avant la naissance officielle d’Octogone, ce premier geste fondateur préfigure le lien avec la dramaturgie italienne contemporaine, développé bien plus tard à travers le travail de traduction et découverte de textes par Maria Cristina Mastrangeli.
Notes sur le texte
La mémoire vide le vécu jusqu’à rendre impossible une reconstruction objective de la soi-disant réalité. Conversation pour passer la nuit est le résultat d’une réflexion sur ce travail accompli par la mémoire.
Raffaella Battaglini
Deux narratrices se souviennent, mais de quoi au juste ? L’une ouvre une piste et l’autre la retourne avec malignité. Le spectateur construit avec elles un puzzle dont on ne saura poser la dernière pièce. Quelque part entre Beckett et Tchekhov…
Maria Cristina Mastrangeli