Lauréat du Prix Florent Schmitt de L’Académie des Beaux Arts de l’Institut de France en 2009, du Prix du Studium de musique contemporaine en 1986 et du Prix de la Joven Orquesta Nacional de España en 1992, musicien cosmopolite et polyglotte, Gualtiero Dazzi nourrit son travail créatif d’une très grande diversité d’influences artistiques et culturelles. Ne privilégiant aucun medium, œuvrant aussi bien dans le domaine de la musique instrumentale, vocale, des musiques électroniques actuelles et contemporaines, des musiques traditionnelles et improvisées, du théâtre ou de l’art vidéo, Dazzi cherche à situer son œuvre dans une perspective culturelle la plus ouverte possible. Il est le compositeur de plusieurs projets scéniques. La création de son premier opéra La Rosa de Ariadna, mis en scène par Stéphane Braunschweig, présenté au festival Musica en 1995 à Strasbourg et repris dans une tournée européenne, a été saluée comme l’une de plus importantes réussites lyriques de ses dernières années. En 2004, Gualtiero Dazzi a créé au Théâtre du Châtelet à Paris son quatrième opéra Le Luthier de Venise, dont on a écrit qu’il pouvait nous réconcilier avec la création lyrique contemporaine. Le jeu de la feuille et du vent, dirigé par Daniel Kawka en 2009 à Paris au Festival Présences, puis à Turin par Luca Pfaff, a été sélectionné pour une diffusion radiophonique dans 30 pays par le Rostrum international des radios classiques de Lisbonne. Récemment Am Saum des Gedankens pour voix, double chœur et orchestre, vient d’être présenté par l’Orchestre Colonne à l’Église Saint-Eustache à Paris. Tres Cantos, pour voix, harpe et quatuor à cordes, commande du festival Les heures musicales de l’Abbaye de Bourgueil, interprété par Sylvia Vadimova et l’ensemble Tm+, a été entendu au Festival Berlioz de La Côte Saint-André en août 2012. En 2013 il créé Montagne Sacrée – Passeurs de Chant, un projet choral réunissant quatre solistes, un chœur mixte et le Coro Monte Iron, un chœur d’homme chantant le répertoire traditionnel des Dolimiti du Trentin (Italie), dans le cadre du Festival Les Détours de Babel à Grenoble.
Avec Octogone : L’ère du témoin, Morituri, Quelques mots pour dire d’où je viens