publié aux Éditions Espace 34, 2007
mise en scène Maria Cristina Mastrangeli
collaboration à la mise en scène Anna Romano
lumières Serge Derouault
musique originale et bruitage Stéphane Oertli
collaboration à la composition musicale Gilles Collard
scènes et costumes Hélène Lepetit
avec :
Gaëtan Kondzot, Richard
Lucienne Hamon, la mère
Gilles Dao, Buckingham
Anna Romano, Anne
Stéphane Oertli, Norfolk
La pièce a été écrite et crée grâce au soutien du Centre National des Écritures du Spectacle (CNES) à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, l’aide à la commande à auteur et l’aide à la création d’œuvres dramatiques de la DMDTS – Ministère de la Culture.
Création au Théâtre Berthelot de Montreuil (93) janvier 2005 et au Théâtre de l’Opprimé (Paris) avril-mai 2005
Lectures publiques :
2 juin 2003 avec l’aide des « Petits Ruisseaux » à Ivry-sur-Seine (94). Mise en espace, avec l’équipe de création.
20 janvier 2004 au centre Culturel Aragon Triolet à Orly (94), dans le cadre du « Festival des auteurs de théâtre de langue française et d’aujourd’hui ». Lecture avec l’équipe de création.
9 mars 2004 au studio de la Comédie Française, dans le cadre des « lectures et rencontres organisées par la commission de la DMDTS ». Lecture par l’auteur.
III, tertium, the third, troisième… comme troisième millénaire, comme troisième Reich, comme troisième stade pour certaines maladies virales, troisième comme Richard du même nom…
Notes de mise en scène
III est par antonomase triangulaire : Richard est la pointe du triangle ; les deux autres personnages masculins côté cour, les deux personnages féminins côté jardin ; devant : le fantôme du père, la foule fantasmée et un micro pour communiquer avec cette absence, des apartés publics donc, mais déchirés d’intimité.
La langue de Philippe Malone porte en elle les germes d’un travail sur le rythme, sur le saccadé ; elle possède une musicalité du phrasé entre blankeverse de Müller et slam.L’atmosphère du spectacle – visuelle, sonore, rythmique – est celle d’un concert rock (plus punk-électronique que acoustique), mélange de rigueur, déchaînement et comique décalé…De là s’écoule le désir d’explorer une bande-son faite de bruitages hyperréalistes produits en direct par le compositeur-interprète à partir d’objets du quotidien amplifiés (une friteuse produit le bruit des applaudissements des actionnaires ; des pièces d’un centime sur une plaque métallique produisent les pas de la foule en marche…) et d’aborder des scènes sur le mode du théâtre musical avec des références fortes à la musique populaire (électronique, rap, variétés). Le thème musical de la pièce sera composé de cinq textures, chacune correspondant à l’un des personnages.Le son est un personnage à part entière, la table de mixage est sur scène, sa manipulation est à vue : il y aura plusieurs morceaux musicaux préenregistrés sur lesquels les comédiens chanteront, le bruitage en direct.L’univers visuel est en noir et blanc, taché de couleurs primaires, ponctué de signes graphiques plus proches de la culture urbaine que du design d’architecture, un clin d’œil à Basquiat.
Maria Cristina Mastrangeli
APPROFONDISSEMENTS :
Extrait du texte + Notes sur le texte + Petit historique du projet avant la création
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